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IN THE MOOD FOR CINEMA - Page 343

  • Suivez le 64ème Festival de Cannes en direct de l'ouverture à la clôture

    Le prochain article sur inthemoodforcinema.com sera en direct de la Croisette. Je vous invite donc à me suivre en direct à partir de mercredi (au plus tard jeudi matin) sur http://www.inthemoodforcannes.com , sur http://twitter.com/moodforcannes et sur http://facebook.com/inthemoodforcannes ainsi que sur les sites partenaires dont je vous parle, ici. En attendant mon premier compte rendu "in the mood for Cannes", retrouvez, ici, mon article avec mes attentes concernant cette édition 2011, mon programme et ma vision du Festival de Cannes.

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  • Critique - "Le Promeneur du Champ de Mars" de Robert Guédiguian, ce soir, à 20H40, sur Arte

    Alors que, dans le cadre du 64ème Festival de Cannes, sera projeté le premier film sur un président français un exercice, à l'occasion du 10ème anniversaire du 10 mai 1981, Arte diffusera ce soir "Le Promeneur du Champ de Mars" de Robert Guédiguian. Un film que je vous recommande. Retrouvez, ci-dessous, ma critique publiée lors de la sortie du film.

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    « Le promeneur du champ de Mars », c’est l’histoire d’un homme qui chemine vers la mort…oui mais voilà pas n’importe quel homme. Cet homme, c’est François Mitterrand, figure emblématique de la vie politique française du vingtième siècle, président de la République française pendant 14 ans, et qui, gravement malade, défie le temps et la maladie pour terminer son deuxième mandat. Cela change tout. Cela ne change rien. Cela change tout pour les responsabilités qui incombent à sa charge, même aux portes de la mort. Cela ne change rien parce que la mort n’en est pas moins inéluctable. Davantage qu’un film sur le pouvoir, c’est donc de ce chemin qu’il est avant tout question, un chemin parsemé de doutes, de désillusions et surtout de zones d’ombre. Le jeune journaliste qui accompagne cette ultime promenade cherche en effet à lever le voile obscur qui recouvre le rôle de Mitterrand sous l’Occupation, son engagement tardif dans la Résistance et son embarrassante amitié avec Bousquet. Fasciné par son sujet (à l’image du réalisateur ?) la question restera en suspens…malgré ses tentatives velléitaires de questionnement sur ces problèmes.

    Il nous dresse le portrait d’un homme qui fait le bilan de sa vie politique, qui a appris les compromis, ironise non sans un certain cynisme sur le devenir de la gauche et sur les utopies politiques désenchantées, le hiatus entre la « réalité rêvée » et la « réalité réelle ».


    Michel Bouquet est impressionnant de vérité. Il ne singe pas mais incarne Mitterrand de manière saisissante et de temps à autre sa silhouette provoque une troublante confusion entre l’acteur et son modèle. Son regard juge, jauge, désarçonne, pétille, fusille, désarme comme le faisait celui de l’ancien président. Face à lui Jalil Lespert ne démérite pas dans le rôle du journaliste idéaliste intrigué, fasciné, parfois désemparé. Asservi aussi ?

    Peut-être peut-on y voir une amorce de critique en filigrane : son comportement monarchiste, exclusif, intransigeant. La critique, certes bien timide, s‘arrête là. Pour le reste le film pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses mais parfois les questions sont plus significatives que les réponses. A vous de juger si tel est le cas en l’espèce. Cela ne fait pas pour autant de ce film un portrait complaisant comme cela lui a été souvent reproché. Il l’aurait été s’il s’était agi de faire un bilan de sa carrière mais il ne s’agit nullement de cela ou alors de manière anecdotique.

     C’est aussi la leçon de vie d’un homme qui assène ses vérités sur l’amour, la mort, l’Histoire, la littérature, une littérature omniprésente tout au long du film, entre Verlaine, Fournier, Cohen et les autres. Ce promeneur-là se distingue des autres peut-être davantage encore parce qu’il est à la dernière étape de sa vie que par les fonctions qu’il va ou vient de quitter (à la fin du film puisque celui-ci retrace ses derniers mois de mandat et ses derniers mois de vie avec pour fil conducteur ses conversations avec le journaliste- double de Benamou.)


    Les dialogues sont percutants et incisifs, les silences sont éloquents d’ambivalence et crédibilisent davantage encore le personnage parfois arrogant et même cassant. Les répliques cinglantes et caustiques sont criantes de véracité, témoignages de son cynisme, de son machiavélisme, pour ses détracteurs, de son intelligence pour ses admirateurs. D’ailleurs, il est fort probable que ceux qui l’aimaient continueront à l’aimer et que ceux qui le détestaient continueront à le détester. En effet, Guédigian n’est pas tombé dans l’écueil du voyeurisme et, bien que se revendiquant homme de gauche, il n’est pas non plus tombé dans celui de l’apologie. Tout juste nous le montre-t-il parfois affaibli, nous laissant entrevoir derrière le masque l’homme qui se meurt et homme parce-qu’il se meurt.


    Aux couleurs chaudes et méditerranéennes caractéristiques de ses précédents films Guédiguian a préféré recourir à des teintes grisonnantes à l’image de la couleur qui selon Mitterrand définit le mieux la France. A la grandiloquence qui caractérise souvent les films politiques ou historiques Guédiguian a préféré un récit nuancé et sobre. Cela pourrait être ennuyeux, c’est captivant comme un film à suspense qui présente pourtant le postulat contraire à celui du film à suspense puisque nous en connaissons forcément d’emblée le dénouement.

    A voir absolument!

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  • Edito: Ouverture du Festival de Cannes 2011, j-3: un enthousiasme lucide et revendiqué

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    Dans trois jours débutera le 64ème Festival de Cannes. Pour moi, ce sera le 11ème. Déjà. Enfin. Je l’aborde avec le même enthousiasme que l’année où  le prix de la jeunesse m’avait permis d’être accréditée au Festival de Cannes pour la première fois (un concours qui existe toujours et que je vous recommande si vous rêvez de partir au festival, si vous avez l’âge requis et si écrire des lettres et critiques passionnées sur le 7ème art vous motive) n’imaginant pas alors que j’y retournerais accréditée chaque année et y vivrais tant de moments intenses, et que la vie y passerait chaque fois « comme un rêve », pour paraphraser le titre du livre de Gilles Jacob (que je vous recommande d’ailleurs).

     Un enthousiasme lucide et revendiqué. Lucide parce que, de ce festival, je connais les travers, les excès, les parures d’orgueil que revêtissent ainsi ceux qui s’y donnent l’illusion d’exister, les semblants d’amitiés piétinés sans vergogne pour grimper dans l’échelle de la vanité, les personnalités qui se révèlent, tristement parfois dans ce théâtre des apparences. Lucide, parce que je sais que la hiérarchie festivalière, sans doute parfois inique, exacerbe les rancœurs de ceux qui sont en bas et la vanité de ceux qui sont en haut qui croient y déceler là un signe de leur supériorité, et qui oublient que, au bout de dix jours, l’égalité et la réalité reprendront leurs droits. Lucide parce que je les connais les Dorian Gray, Georges Duroy, Rastignac, Lucien de Rubempré (de pacotille).  Lucide parce que je connais la célérité avec laquelle Cannes passe de l’adoration à la haine. Lucide parce que je connais le pathétique acharnement de certains pour paraître cyniques, désabusés, blasés, désinvoltes, las. Lucide parce que je sais que Cannes peut se révéler un véritable terrain de guerre où chacun ne lutte que pour son intérêt, et qui révèle les veuleries de certains. Lucide parce que je connais la violente versatilité de la Croisette, sa capacité à déifier puis piétiner, avec la même pseudo-conviction et force.

    Revendiqué parce que Cannes reste un bonheur inégalé de cinéphile, la plus belle et fascinante fenêtre ouverte sur le cinéma. Et sur le monde. Un monde dont ce festival met en lumière les ombres et  les blessures alors que, n’étant pas à un paradoxe près, il nous en tient tellement éloignés. Cannes, cet ailleurs proche qui abolit les frontières entre fiction et réalité. Qui vous fait tout oublier, même que cela ne dure qu’un temps. Un tourbillon de vie et de 24 images par seconde. Une danse enivrante qui vous grise de soleil, d’émotions, de cinéma, pour ceux qui comme moi, s’en contentent. Et parfois d’illusions. Une bulle d'irréalité où les émotions, les joies réelles et cinématographiques, si disproportionnées, procurent un sentiment d'éternité fugace et déroutant.  

    Revendiqué parce qu’il y a là celui qui, de toute façon, sortira vainqueur  et qui vous fait oublier tout le reste: le cinéma presque dissimulé derrière tous ceux qui font le leur, le cinéma si multiple, si surprenant, si audacieux, si magique, là plus qu'ailleurs. D'ailleurs, à Cannes, tout est plus qu'ailleurs. Les émotions, donc. Le soleil. Les solitudes qui se grisent et s'égarent et se noient dans la multitude. Les soirées sans fin, sans faim à force d'être enchaînées pour certains. La foule impérieuse du festival qui, mieux que nulle autre, sait être passionnément exaltée et aussi impitoyable avec la même incoercible exaltation.

    Revendiqué parce que j’y ai accumulé tant de souvenirs, parfois inénarrables, parce que c’est un rendez-vous de cinéma et d’amitiés cinéphiles auquel certains sont fidèles, comme moi, depuis 11 ans.

    Revendiqué parce que je serai toujours plus une « éblouie » du cinéma qu’une « critique » (je ne me considère d’ailleurs pas comme telle). J’emploie les termes à dessein. Ceux des titres de deux  documentaires signés des mêmes auteurs. J’aurais dû être dans le premier, je suis finalement dans le second, diffusé la veille de la clôture du festival (puis à de nombreuses reprises, je vous donnerai les dates). Ce documentaire s’intitule « Tous critiques ? »*(voir détails sur la diffusion en bas de cet article), le point d’interrogation me convient parfaitement. J’entends déjà les reproches de ceux pour qui c’est une fin en soi mais peut-on vraiment rêver et avoir pour ambition d’être critique, de vivre d’un travail qui consiste à critiquer celui des autres ? De défendre une passion viscérale, d’analyser, d’expliquer, voire de vulgariser, de vivre au rythme de cette passion en revanche oui. C’est mon parti pris, assumé et revendiqué. J’aurai d’ailleurs toujours plus d’admiration pour le plus mauvais des réalisateurs (qui, forcément s’expose et prend des « risques », relatifs certes) que pour le meilleur (pour moi synonyme de passionné, heureusement il y en a encore quelques uns) des critiques. Il se peut aussi que vous me voyiez dans un autre documentaire diffusé le lendemain, sur une autre chaine,  mais je vous en dirai plus le moment venu.

     Alors, oui, j’y vais avec enthousiasme, le même que cette première fois où je découvrais, fascinée, intimidée, le vertigineux et mythique théâtre Lumière, ses rituels dérisoires et sublimes, cette première fois où je gravissais les tout aussi mythiques marches tant de fois arpentées depuis. Un festival qui présente la particularité d’être un film en soi. Un film à rebondissements.  Passionnant.  Palpitant même, comme un film d'Hitchcock (mais je n'irai pas jusqu'à dire que la palme n'est un MacGuffin, sa portée qu'elle soit politique, symbolique, cinématographique et parfois commerciale, est réelle ).  Souvent aussi fantaisiste qu’un film de Fellini. Un spectacle tantôt admirable, tantôt pathétique, tantôt réjouissant, tantôt consternant, parfois tout en même temps.

    C’est le cœur battant que j’attends le rendez-vous de cette 64ème édition dont le programme s’annonce exceptionnel ! Une compétition qui aura rarement été aussi éclectique et prometteuse de suspense : premiers films et films d’auteurs confirmés ou d’habitués, (cela sonne comme un reproche pour certains, mais comment refuser un film d’Almodovar ou des Dardenne ? Dans la sélection on retrouve ainsi des « habitués » déjà primés par le festival : Lars von Trier avec « Melancholia », les frères Dardenne avec « le Gamin au vélo » - dont la bande-annonce me donne déjà des frissons- ou encore Nanni Moretti pour  « Habemus Papam »,  Pedro Almodovar avec « La Piel que habito »), film d’action, film muet… Cannes s’annonce plus que jamais comme le miroir de la diversité et de la richesse cinématographiques et comme un festival qui « permet aux œuvres non formatées de s’exprimer » comme l’a rappelé Gilles Jacob en conférence de presse de sélection. (Retrouvez mes présentations détaillées de tous les films de la compétition, en cliquant ici, en attendant mes critiques).

    Côté films français, on retrouvera en compétition Alain Cavalier avec  Pater  ;  Maïwenn avec Polisse, son troisième film et le premier présenté à Cannes et Bertrand Bonnello avec Apollonide – souvenirs de la maison close sans oublier « The artist » de Michel Hazanavicius, film muet avec Jean Dujardin qui vient de passer de hors compétition à la section compétition. Autre aspect remarquable de cette sélection 4 femmes seront cette année en compétition (aucune l’an passé) : Lynne Ramsay, Naomi Kawase, Maïwenn, Julia Leigh.

      Cannes, ce sont aussi les indissociables montées des marches qui cette année promettent d’être prestigieuses avec le film d’ouverture d’abord mais aussi avec « Pirates des caraïbes : la fontaine de Jouvence » qui donnera l’occasion à Penelope Cruz et à Johnny Depp de monter les marches, ou encore avec « The Tree of life » pour lequel Brad Pitt montera les marches, ainsi que vraisemblablement Angelina Jolie et Sean Penn. Sean Penn, absent l’an passé malgré un film en compétition, devrait ainsi revenir cette année avec deux films en sélection (celui de Terrence Malick et celui de Paolo Sorrentino).

    Un programme encore une fois diversifié et de qualité également dans la section Un certain regard qui  accueillera cette année  Gus Van Sant, Robert Guédiguian, Bruno Dumont, Hong Sangsoo, Kim Ki-Duk…

    Un festival qui est aussi et plus que jamais un diplomate (il suffit de regarder les dernières palmes d’or pour s’en convaincre), un acteur politique, l’ambassadeur des drames et des injustices, des cris de douleur ou d’aspiration à la liberté comme le prouve cette innovation de mettre un pays à l’honneur, cette année l’Egypte, comme le prouve la sélection (hier) de Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof .  Si la palme d’or continue à être en phase avec l’actualité alors le film de Naomi Kawase  pourrait avoir toutes ses chances comme un signe de solidarité envers le Japon meurtri …à moins qu’un film comme « The Artist » ne crée la surprise. Quel suspense ! Pedro Almodovar aura-t-il enfin cette palme d’or qu’il convoite tant ? La surprise pourrait-elle venir d’un premier film ? L’actualité sera-t-elle à nouveau à l’honneur dans la lancée des précédentes palmes d’or, procurant encore une fois un écho politique à ce prix prestigieux ? Le grand favori « The Tree of life » pourrait-il repartir bredouille ? Sean Penn pourrait-il avoir de nouveau le prix d’interprétation ? Ou un acteur des frères Dardenne ? Un film français trois ans après « Entre les murs » de Laurent Cantet, pourrait-il se voir décerner la palme d’or ? Nuri Bilge Ceylan nous épatera-t-il encore avec sa mise en scène et sera-t-il à nouveau au palmarès ? La « Melancholia » de Lars von Trier sera-t-il le choc de cette édition à l’image de son « Antechrist », il y a deux ans ?  Thierry Frémaux a, en tout cas, annoncé une « sélection d’une tonalité moins sombre cette année » après une sélection 2010 en-deçà de celle des années précédentes et, il est vrai, particulièrement sombre.

    Pour moi, si j’arrive à l’heure, cela pourrait commencer ce mercredi soir avec Woody Allen et son « Minuit à Paris », et la remise de la palme d’or d’honneur (nouvelle innovation de cette édition qui n’en est décidément pas avare) à Bertolucci… En attendant, vous pouvez toujours retrouver mon dossier spécial consacré à Woody Allen, ici.

    Une édition qui s’annonce aussi à l’image de son affiche : glamour, élégante, mystérieuse. Une édition que je me réjouis de vous faire vivre et rêver. Comme chaque année, je privilégierai la compétition, mais je ne manquerai pas non plus certains évènements comme la projection de « La Conquête » de Xavier Durringer, l’hommage à Jean-Paul Belmondo (le 17 mai, avec la première du documentaire de Vincent Perrot et Jeff Domenech « Belmondo, Itinéraire… » ). Je ne manquerai pas non plus la projection de la copie restaurée des « Enfants du Paradis » de Marcel Carné, émotion garantie, sans doute à l’image de la projection de la copie restaurée du «Guépard » de Visconti l’année dernière. J’irai également à la projection du «Sauvage » en présence de Catherine Deneuve (à cette occasion, retrouvez le récit de ma rencontre avec cette dernière, ici) et Jean-Paul Rappeneau et à la leçon d’acteur de Malcom McDowell, le 20 mai.  J’essaierai aussi de voir quelques films des sections parallèles et notamment le film d’ouverture de la Semaine de la Critique « La guerre est déclarée » de Valérie Donzelli ou encore le film d’André Téchiné à la Quinzaine des Réalisateurs. Je vous ferai vivre aussi quelques soirées (mon programme est déjà bien riche aussi dans ce domaine, je vous promets encore plus d’évènements que les autres années mais il faudra là aussi faire des choix).

    Vous pourrez me suivre bien sûr sur http://www.inthemoodforcannes.com , sur http://www.inthemoodforcinema.com , sur twitter (http://twitter.com/moodforcannes ), sur la page Facebook d’Inthemoodforcannes (http://facebook.com/inthemoodforcannes,  sur le site évènementiel Orange dont ce blog est partenaire (je vous en reparle et vous donne l’adresse très vite), sur le blog spécial Cannes de 20minutes.fr dont ce blog est également partenaire. (je vous donne bientôt l’adresse exacte).  

    Alors  rendez-vous ce 11 mai (au plus tard, le 12 au matinà pour mon premier compte rendu en direct de Cannes. Et n’oubliez pas tout ce qui compte : plongez « in the mood for cinema » et « for Cannes » sans modération et « Viva il cinema ! ».

    *Le documentaire "Tous critiques" réalisé par Julien Sauvadon et Jean-Jacques Bernard sera diffusé le samedi 14 mai à 15h50 sur France 3 Méditerranée et France 3 Côte d'Azur ; le samedi 21 mai à 15h50 sur France 3 Rhône-Alpes ; et sur Ciné Cinéma Club à partir du 21 mai (samedi 21 mai à 21H45 ; dimanche 22 mai à 15H05 ; mercredi 25 mai à 12H35 ; lundi 30 mai à 12H35 ; dimanche 5 juin à 14H30 ; samedi 11 juin à 19H45).

     
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  • « Le Complexe du Castor » de Jodie Foster – Sélection officielle du Festival de Cannes 2011 (hors compétition)

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    Dernière présentation d’un film en sélection officielle (je vous rappelle que vous pouvez retrouver mes présentations détaillées de tous les films en compétition, ici) avant de vous livrer mes critiques en direct de Cannes et mon édito de Cannes 2011 cet après-midi, avec un film très attendu réalisé par l’actrice Jodie Foster et intitulé « Le Complexe du Castor », un film dans lequel elle joue également. A l’affiche également : Mel Gibson (acteur controversé, impliqué dans plusieurs dérapages et ami et de la réalisatrice) et Jennifer Lawrence, la révélation de « Winter’s bone »).

    Le directeur de la photographie n’est autre que Hagen Bogdanski qui avait  signé la photographie de « La Vie des autres ». Il évoque ainsi son travail sur le film de Jodie Foster, et sur le réalisme qu’elle lui a demandé : "On n’a pas du tout voulu d’éléments fantastiques dans le film. Ce n’est pas un conte de fée, mais l’histoire émouvante d’un homme et de sa famille et nous avons voulu la raconter avec simplicité. Tout est réel. Nous n’avons utilisé aucun effet numérique."

    Le producteur Steve Golin définit ainsi ce film « Au fond, malgré les étranges rebondissements et coups de théâtre de l’intrigue, Le Complexe du castor est avant tout un drame familial – l’histoire d’un père et de son fils qui raconte, sans détour, comment une famille brisée trouve le moyen de s’en sortir. Cela ne se passe pas comme dans la plupart des films, mais de manière très originale."

    « Le Complexe du Castor » est le troisième film de Jodie Foster et son troisième film à  aborder le thème de la famille après “Petit home” et « Week-end en famille ». S’est son premier film sélectionné à Cannes (en tant que réalisatrice, on se souvient bien entendu de la palme d’or de « Taxi driver » en 1976 qu’elle avait accompagné en tant que comédienne).

    Casting : Mel Gibson, Cherry Jones, Jodie Foster, Anton Yelchin, Riley Thomas Stewart, Zachary Booth, Jennifer Lawrence,

    Synopsis : La vie de Walter n’est plus ce qu’elle était. Déprimé, vivant au ralenti, il s’éloigne de sa famille et de ses proches. Sa femme finit par le chasser de la maison pour le bien de leurs enfants. Touchant le fond, il s’accroche malgré lui à une marionnette de castor trouvée un soir par hasard. Par jeu ou par désespoir, il utilise cette marionnette pour extérioriser toutes les choses qu’il n’ose pas dire à sa famille et ses collègues. La marionnette devient alors comme une nouvelle personnalité, un nouveau Walter, plus positif et sûr de lui. Rapidement il reprend le contrôle de sa vie mais découvre peu à peu qu’il ne peut plus vivre sans son castor. Parviendra-t-il à se débarrasser de lui ?

    Date de sortie en salles : 25 mai 2011

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  • Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof en sélection officielle du 64ème Festival de Cannes

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    binochepanahi.jpgDécidément, cette sélection officielle 2011 ne cessera de me surprendre et de me réjouir. Après le passage de "The Artist" en compétition cette semaine, nous venons d'apprendre que deux films iraniens rejoignaient la sélection officielle de ce 64ème Festival de Cannes, l'un en séance spéciale (celui de Jafar Panahi, qui ne fera donc pas partie de la compétition composée de 20 films), l'autre à Un Certain Regard.

     Lors de la conférence de presse de sélection Gilles Jacob avait ainsi rappelé que Jafar Panhi était au "centre de leurs préoccupations", rappelons que le cinéaste iranien est condamné à 6 ans de prison et a interdiction de sortir de son pays. On se souvient de la chaise vide portant son nom l'an passé puisqu'il faisait partie du jury du Festival de Cannes 2010, et de la pancarte brandie par Juliette Binoche.

     Indéniablement cette projection sera un des (nombreux) temps forts de cette sélection 2011.

     Retrouvez ci-dessous le communiqué de presse du Festival à ce sujet:

    Jafar Panahi et Mohammad Rasoulof, actuellement sous le coup d’une procédure judiciaire en Iran qui leur vaut une condamnation à six ans de prison et une interdiction de travailler de vingt ans envers laquelle ils ont fait appel, seront présents à Cannes avec deux films réalisés dans des conditions semi-clandestines et parvenus au Festival ces derniers jours.

    « Le fait d’être en vie et le rêve de garder le cinéma iranien intact nous encourage à dépasser les restrictions actuelles qui nous sont faites » a déclaré Jafar Panahi dans un message adressé au Festival le 5 mai.

    C’est ainsi que :

    Bé Omid é Didar (Au revoir) de Mohammad Rasoulof (Iran, 2011, 1h40) est sélectionné au Certain Regard et sera présenté le samedi 14 mai.

    Film de fiction interprété par Leyla Zareh, Fereshteh Sadreorafai, Shahab Hoseini et Roya Teymorian, Au Revoir raconte l’histoire d’une jeune avocate de Téhéran en quête d’un visa lui permettant de quitter le pays. Mohammad Rasoulof l’a réalisé au cours de l’hiver 2010/2011.

    In Film Nist (Ceci n’est pas un film) de Jafar Panahi et Mojtaba Mirtahmasb (Iran, 2011, 1h15) est sélectionné en Séance spéciale et sera présenté le vendredi 20 mai.

    Ce film raconte comment, depuis des mois, Jafar Panahi est en attente du verdict de la cour d’appel. Au travers la représentation d’une journée de sa vie quotidienne, Jafar Panahi et un autre cinéaste iranien, Mojtaba Mirtahmasb (réalisateur de documentaire et ancien assistant-réalisateur), nous proposent un aperçu de la situation actuelle du cinéma iranien.

    « Le film de Mohammad Rasoulof et les conditions dans lesquelles il a été fait, et ce journal de bord de Jafar Panahi des jours de sa vie d’artiste interdit de travailler, sont par leur existence même une résistance à la condamnation qui les frappe. Qu’ils les adressent à Cannes, en même temps, la même année, alors qu’ils connaissent le même sort, est un acte de courage en même temps qu’un merveilleux message artistique. Cannes est l’institution internationale qui les protège et les professionnels du cinéma venant du monde entier et réunis sur la Croisette s’uniront, nous en sommes sûrs, en une sorte de communauté fraternelle allant de soi. » déclarent Gilles Jacob et Thierry Frémaux.

     « Nos problèmes sont nos fortunes, dit aussi Jafar Panahi dans son message. La compréhension de ce paradoxe prometteur nous invite à ne pas perdre l’espoir et à poursuivre notre chemin. Les problèmes plus ou moins sérieux persistent partout dans le monde ; cependant, notre devoir nous incite à ne point céder et à chercher des solutions. »

     
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  • Concours – 10 films en DVD à gagner

    Comme, à l’approche du Festival de Cannes, le temps me manque, je vais vous proposer un concours très simple pour gagner 10 DVD, grâce à WeAreProducteurs (que vous pouvez retrouver sur Facebook, ici : http://www.facebook.com/Weareproducteurs et qui vous propose également de remporter une montée des marches. Un fan de la page en question aura ainsi la possibilité de recevoir une accréditation officielle pour la présentation du film de Radu Mihaileanu « La source des femmes » présenté en sélection officielle et en compétition. Le concours aura lieu sur la page Facebook les 11 et 12 mai. ) Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du Festival de Cannes sur mon blog dédié: http://www.inthemoodforcannes.com .

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    Règlement du concours pour remporter un des 10 DVD: Pour remporter un DVD, envoyez-moi le nom d’un film dont l’image figure ci-dessous (images un peu découpées…sinon ce serait trop facile) et que vous souhaitez gagner en DVD. Soyez rapides car les lots seront attribués en fonction de l’ordre d’arrivée des réponses. Si vous voulez multiplier vos chances, donnez plusieurs noms de films (ou tous si vous les trouvez tous, mais dans ce cas inscrivez votre ordre de préférence). Un DVD par foyer. Pour éviter les sites de concours qui reprennent automatiquement les réponses, dîtes-moi en plus en une phrase pourquoi vous souhaitez remporter ce film en particulier (ou ces films). Réponses à envoyer à inthemoodforcinema@gmail.com avec, pour intitulé de votre email « Concours DVD », sans oublier de joindre vos coordonnées pour l'envoi des DVD. Les gagnants seront contactés après la fin du Festival de Cannes, la semaine du 23 mai. Les critiques de 7 films sur les 10 figurent sur ce blog...

    Film n°1:

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    Film n°2:

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    Film n°3:

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    Film n°4:

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    Film n°5:

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    Film n°6:

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    Film n°7:

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    Film n°8:

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    Film n°9:

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  • Compétition officielle du 64ème Festival de Cannes: présentations détaillées des films (récapitulatif)

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    Chaque jour ou presque depuis la conférence de presse de sélection du 64ème Festival de Cannes, le 14 avril, je vous ai présenté en détails un des 20 films (19 au départ et 20 depuis que "The Artist" de Michel Hazanavicius est passé de hors compétition à compétition) de la compétition officielle (ou parfois hors compétition) sur inthemoodforcannes.com . Retrouvez ci-dessous les liens vers tous ces articles. Cliquez sur le nom du film qui vous intéresse pour en savoir plus. Vous pouvez également retrouver ces fiches et y accéder directement dans la colonne de droite du blog inthemoodforcannes.com. Elles seront remplacées au fur et à mesure par mes critiques.

    Je vous rappelle que vous pourrez me suivre en direct du festival du 11 au 22 mai sur inthemoodforcannes.com, inthemoodforcinema.com mais aussi sur http://twitter.com/moodforcannes , sur http://facebook.com/inthemoodforcannes  et sur des supports partenaires dont je vous parlerai prochainement. Retrouvez également tous les détails des compléments de programmation sur inthemoodforcannes.com.

    COMPETITION

    HORS COMPETITION
     
    "Minuit à Paris" de Woody Allen (dossier spécial sur Woody Allen)
     
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