Top des meilleurs films du cinéma romantique...en attendant Cabourg (05/06/2011)

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A l’occasion du Festival du Film de Cabourg (Journées romantiques) en direct duquel je serai du 15 au 19 juin, je vous propose, à nouveau et revisité, ci-dessous, mon classement des meilleurs films du cinéma romantique. Je me souviens que l’année où j’avais fait partie du jury du festival, nous avions eu un débat sur ce qu’est le cinéma romantique avant de décerner le prix du meilleur film romantique dans la section courts-métrages à "J'attendrai le suivant" qui, d'ailleurs, était sans doute plus cruel que romantique (et non moins réussi) comme vous pourrez le voir, ici.

 Le romantisme c'est avant tout un courant artistique qui, pour la France, apparut au 19ème siècle et est bien souvent associé à  des auteurs comme Hugo, Balzac, Stendhal, Mme de Staël, Chateaubriand... Il exalte le mystère, le sentiment ( des sentiments qui élèvent ou ravagent, qui subliment ou détruisent la réalité), la mélancolie, la passion, le rêve, le plus souvent en opposition à la raison et est défini dans le dictionnaire  comme « les tourments du cœur et de l’âme ». Il pourrait aussi se définir comme « Les ombres du cœur » pour reprendre le titre d'un très beau film de Richard Attenborough.

 La comédie romantique est, quant à elle, un genre à part du film romantique puisqu'elle a cela de particulier qu'elle se termine toujours bien et que, par une sorte de convention implicite, nous le savons dès le départ, après que les protagonistes aient franchi un certain nombre d'obstacles.

Ce que j’apprécie à Cabourg, c’est que le romantisme n’est pas synonyme de mièvrerie mais s’entend dans son acception la plus large avec des films fièvreux, parfois cruels et parfois évidemment plus fleur bleue. Comme pour les films projetés à Cabourg, dans cette  liste, vous trouverez donc de véritables chefs d’œuvre avec d’indéniables qualités artistiques (comme ceux de Chaplin, Visconti, Murnau, Lubitsch... ) et des films de divertissement qui n’aspirent d’ailleurs pas à être autre chose et revendiquent même parfois leur côté un peu kitsch comme  « Love actually ».

 Les films sont classés dans le désordre car je serais bien incapable d’établir une hiérarchie entre  Sur la route de Madison, CasablancaUn cœur en hiver, Ludwig ou le crépuscule des Dieux, la Boutique au coin de la rue, Les Enchaînés, Les lumières de la ville et quelques autres que je placerais en tête de classement.

 Les critiques de la plupart de ces films figurent sur ce blog. Cliquez sur leurs titres pour y accéder. D’autres les complèteront prochainement.

Sur la route de Madison de Clint Eastwood

Un coeur en hiver de Claude Sautet

Lost in translation de Sofia Coppola

Casablanca de Michael Curtiz

L’Aurore de Friedrich Wilhelm  Murnau

La boutique au coin de la rue de Ernst Lubitsch

La femme d'à côté de François Truffaut

La fille sur le pont de Patrice Leconte

Les enfants du paradis de Marcel Carné

Indochine de Régis Wargnier

Un homme et une femme de Claude Lelouch

Le Quai des brumes de Marcel Carné

Les lumières de la ville de Charles Chaplin

La fièvre dans le sang d'Elia Kazan

Le Fabuleux destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet

Retour à Howards end de James Ivory

Les poupées russes de Cédric Klapisch

In the mood for love de Wong Kar Wai

Les Enchaînés d'Alfred Hitchcock

La leçon de piano de Jane Campion

Elle et lui de Leo Mc Carey

Gatsby le Magnifique de Jack Clayton

Out of Africa de Sydney Pollack

Ludwig ou le crépuscule des Dieux de Luchino Visconti

Le Patient Anglais d'Antony Minghella

Autant en emporte le vent de Victor Fleming

La Rose pourpre du Caire de Woody Allen

Le Docteur Jivago de David Lean

Two lovers de James Gray

Etreintes brisées de Pedro Almodovar

Love actually de Richard Curtis

Pretty woman de Garry Marshall

Quatre mariages et un enterrement de Mike Newell

César et Rosalie de Claude Sautet

La Strada de Federico Fellini

L’étrange histoire de Benjamin Button de David Fincher

Titanic de James Cameron

Les noces rebelles de Sam Mendes

Les amours imaginaires de Xavier Dolan

Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris

 

13:41 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (4) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | | Pin it! | |