Palmarès des Golden Globes 2012 : le triomphe (mérité) de Jean Dujardin et de "The Artist" (16/01/2012)

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La 69ème cérémonie des Golden Globes s'est achevée cette nuit, une cérémonie qui préfigure en général les Oscars (la cérémonie 2012 aura lieu le 26 février). 

"The Artist" de Michel Hazanavicius a reçu trois Golden Globes (sur 6 nominations): meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale pour Jean Dujardin, meilleure musique, meilleure comédie ou comédie musicale.

 Je me réjouis tout particulièrement de ces prix, d'abord parce que j'avais eu un énorme coup de coeur pour ce film dès sa première projection cannoise (critique et photos cannoises en bas de cet article), ensuite parce que la réussite de Jean Dujardin va à l'encontre de la tendance actuelle, celle d'une téléréalité qui nous ferait croire que le talent peu s'acquérir en un claquement de doigts...et en écrasant les autres. Une magnifique réussite, an "American dream" qui n'en est sans doute qu'à ses prémisses. Je vois mal comment l'Oscar du meilleur acteur pourrait ainsi lui échapper et comment "The Artist" pourrait ne pas avoir l'Oscar du meilleur film tant il est un sublime hommage au cinéma et, plus encore, aux artistes. 

 Gérard Depardieu était le dernier acteur français à avoir obtenu le Golden Globe du meilleur acteur (en 1991 pour "Green card").

 Je me réjouis également du prix du meilleur scénario obtenu par Woody Allen pour "Minuit à Paris", hommage également en quelque sorte au cinéma, ou en tout cas au pouvoir de l'imagination. Si George Clooney a été malheureux en tant que réalisateur (pour le très réussi "Les marches du pouvoir") il a été plus chanceux en tant qu'acteur, récompensé pour son rôle dans "The Descendants". Martin Scorsese a reçu l'Oscar du meilleur réalisateur ...et Meryl Streep a été récompensé unee énième fois...

Je vous laisse découvrir le palmaèrs ci-dessous et ma critique de "The Artist" en bas de cet article.

PALMARES COMPLET DES GOLDEN GLOBES 2012

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Meilleur film dramatique

Les Marches du Pouvoir

Hugo Cabret

Le Stratège

The Descendants - LAUREAT

La Couleur des sentiments

Cheval de guerre

 

 

   

Meilleure comédie ou comédie musicale

50/50

My Week with Marilyn

Minuit à Paris

Mes meilleures amies

The Artist - LAUREAT

 Meilleur acteur dans un drame

 Brad Pitt (Le Stratège)

Leonardo DiCaprio (J. Edgar)

George Clooney (The Descendants) - LAUREAT

Ryan Gosling (Les Marches du Pouvoir)

Michael Fassbender (Shame)

Meilleure actrice dans un drame

 Meryl Streep (La Dame de fer) - LAUREATE

Glenn Close (Albert Nobbs)

Tilda Swinton (We Need to Talk About Kevin)

Viola Davis (La Couleur des sentiments)

Rooney Mara (Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes)

Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale

 Brendan Gleeson (L'Irlandais)

Joseph Gordon-Levitt (50/50)

Owen Wilson (Minuit à Paris)

Ryan Gosling (Crazy, Stupid, Love)

Jean Dujardin (The Artist) - LAUREAT

Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale

Jodie Foster (Carnage)

Charlize Theron (Young Adult)

Kate Winslet (Carnage)

Michelle Williams (My Week with Marilyn) - LAUREATE

Kristen Wiig (Mes meilleures amies)

Meilleur acteur dans un second rôle


Kenneth Branagh (My Week with Marilyn)

Viggo Mortensen (A Dangerous Method)

Albert Brooks (Drive)

Jonah Hill (Le Stratège)

 Meilleure actrice dans un second rôle

Bérénice Bejo (The Artist)

Janet McTeer (Albert Nobbs)

Shailene Woodley (The Descendants)

Jessica Chastain (La Couleur des sentiments)

Octavia Spencer (La Couleur des sentiments) - LAUREATE

Meilleur réalisateur

Woody Allen (Minuit à Paris)

Martin Scorsese (Hugo Cabret) - LAUREAT

Michel Hazanavicius (The Artist)

George Clooney (Les Marches du Pouvoir)

Alexander Payne (The Descendants)

 Meilleur scénario

Les Marches du Pouvoir (Beau Willimon, George Clooney, Grant Heslov)

 Le Stratège (Aaron Sorkin, Steven Zaillian)

 The Descendants (Alexander Payne, Jim Rash, Nat Faxon)

Minuit à Paris (Woody Allen) - LAUREAT

 The Artist (Michel Hazanavicius)

Meilleure chanson

Gnomeo et Juliette (Elton John, Bernie Taupin)

La Couleur des sentiments (Mary J. Blige, Thomas Newman, Harvey Mason Jr., Damon Thomas)

Machine Gun Preacher (Chris Cornell)

 W.E. - Masterpiece (Madonna) LAUREATE

 Albert Nobbs (Sinead O'Connor)

 Meilleure musique

Hugo Cabret (Howard Shore)

 Cheval de guerre (John Williams)

 W.E. (Abel Korzeniowski)

 Millénium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes (Atticus Ross, Trent Reznor)

 The Artist (Ludovic Bource) - LAUREAT

 Meilleur film d'animation

 Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne -LAUREAT

Le Chat Potté

Cars 2

 Rango 

Mission : Noël Les aventures de la famille Noël

 Meilleur film en langue étrangère

 La Piel que Habito (Pedro Almodóvar)

 Le Gamin au vélo (Jean-Pierre Dardenne, Luc Dardenne)

 Au Pays du Sang et du Miel (Angelina Jolie)

 The Flowers of War (Zhang Yimou)

 Une Séparation (Asghar Farhadi) - LAUREAT

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Palmarès télévision

Meilleure série dramatique

Boardwalk Empire

Le Trône de fer : Game of Thrones

Homeland - LAUREAT

Boss

American Horror Story


Meilleure série comique ou musicale

Glee

Modern Family - LAUREAT

Episodes

Enlightened

New Girl

 Meilleure mini-série ou téléfilm

Too Big to Fail (TV)

Mildred Pierce

Cinema Verite

Downton Abbey - LAUREAT

The Hour (2011)

 Meilleur acteur dans une série dramatique

Jeremy Irons (The Borgias)

Steve Buscemi (Boardwalk Empire)

Kelsey Grammer (Boss) - LAUREAT

Bryan Cranston (Breaking Bad)

Damian Lewis (Homeland)

 Meilleure actrice dans une série dramatique

Claire Danes (Homeland) - LAUREATE

Madeleine Stowe (Revenge)

Julianna Margulies (The Good Wife)

Callie Thorne (Necessary Roughness)

Mireille Enos (The Killing (US))

 Meilleur acteur dans une série comique ou musicale

Johnny Galecki (The Big Bang Theory)

Alec Baldwin (30 Rock)

David Duchovny (Californication)

Thomas Jane (Hung)

Matt LeBlanc (Episodes) - LAUREAT

 Meilleure actrice dans une série comique ou musicale

Laura Dern (Enlightened) - LAUREATE

Laura Linney (The Big C)

Zooey Deschanel (New Girl)

Tina Fey (30 Rock)

Amy Poehler (Parks And Recreation)

 Meilleur acteur dans une mini-série ou un téléfilm

William Hurt (Too Big to Fail (TV))

Bill Nighy (Page Eight)

Hugh Bonneville (Downton Abbey)

Dominic West (Appropriate Adult)

Idris Elba (Luther) - LAUREAT

 Meilleur actrice dans une mini-série ou un téléfilm

Diane Lane (Cinema Verite)

Elizabeth McGovern (Downton Abbey)

Kate Winslet (Mildred Pierce) - LAUREATE

Emily Watson (Appropriate Adult)

Romola Garai (The Hour (2011))

 Meilleur acteur dans un second rôle pour une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm

Tim Robbins (Cinema Verite)

Guy Pearce (Mildred Pierce)

Paul Giamatti (Too Big to Fail (TV))

Eric Stonestreet (Modern Family)

Peter Dinklage (Le Trône de fer : Game of Thrones) - LAUREAT

 Meilleure actrice dans un second rôle pour une Série, une Mini-Série ou un Téléfilm

Maggie Smith (Downton Abbey)

Kelly MacDonald (Boardwalk Empire)

Jessica Lange (American Horror Story) - LAUREATE

Evan Rachel Wood (Mildred Pierce)

Sofia Vergara (Modern Family)

 CRITIQUE DE "THE ARTIST" DE MICHEL HAZANAVICIUS

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Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse des lauréats du Festival de Cannes 2011.

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Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

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Photo ci-dessus : crédits inthemoodforcinema.com . Conférence de presse du Festival de Cannes 2011 du film "The Artist".

C’était un dimanche matin de mai 2011, le début du Festival de Cannes encore, en projection presse. Pas encore vraiment l’effervescence pour le film qui obtint la palme d’or mais un joli bruissement d’impatience parmi les regards déjà las, ou obstinément sceptiques. 1H40 plus tard, la salle résonnait d’applaudissements, pendant dix minutes, fait rare en projection presse. Le soir même, je suis retournée le voir en projection officielle. L’émotion fut la même, redoublée par la présence de l’équipe du film, terriblement émue elle aussi par les réactions enthousiastes du public, par les rires tendres, par cette cavalcade d’applaudissements qui a commencé lors de la dernière scène et ne s’est plus arrêtée pour continuer pendant un temps qui m’a paru délicieusement long. Un beau, rare et grand moment du Festival de Cannes.

Le pari était pourtant loin d’être gagné d’avance. Un film muet (ou quasiment puisqu’il y a quelques bruitages). En noir et blanc. Tourné à Hollywood. En 35 jours. Par un réalisateur qui jusque là avait excellé dans son genre, celui de la brillante reconstitution parodique, mais très éloigné de l’univers dans lequel ce film nous plonge. Il fallait beaucoup d’audace, de détermination, de patience, de passion, de confiance, et un peu de chance sans doute aussi, sans oublier le courage -et l’intuition- d’un producteur (Thomas Langmann) pour arriver à bout d’un tel projet. Le pari était déjà gagné quand le Festival de Cannes l’a sélectionné d’abord hors compétition pour le faire passer ensuite en compétition, là encore fait exceptionnel.

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Le film débute à Hollywood, en 1927, date fatidique pour le cinéma puisque c’est celle de l’arrivée du parlant. George Valentin (Jean Dujardin) est une vedette du cinéma muet qui connait un succès retentissant…mais l’arrivée des films parlants va le faire passer de la lumière à l’ombre et le plonger dans l’oubli. Pendant ce temps, une jeune figurante, Peppy Miller (Bérénice Béjo) qu’il aura au départ involontairement  placée dans la lumière, va voir sa carrière débuter de manière éblouissante. Le film raconte l’histoire de leurs destins croisés.

Qui aime sincèrement le cinéma ne peut pas ne pas aimer ce film qui y est un hommage permanent et éclatant. Hommage à ceux qui ont jalonné et construit son histoire, d’abord, évidemment. De Murnau à Welles, en passant par Borzage, Hazanavicius cite brillamment ceux qui l’ont ostensiblement inspiré. Hommage au burlesque aussi, avec son mélange de tendresse et de gravité, et évidemment, même s’il s’en défend, à Chaplin qui, lui aussi,  lui surtout, dans « Les feux de la rampe », avait réalisé un hymne à l'art qui porte ou détruit, élève ou ravage, lorsque le public, si versatile, devient amnésique, lorsque le talent se tarit, lorsqu’il faut passer de la lumière éblouissante à l’ombre dévastatrice. Le personnage de Jean Dujardin est aussi un hommage au cinéma d’hier : un mélange de Douglas Fairbanks, Clark Gable, Rudolph Valentino, et du personnage de Charles Foster Kane (magnifiques citations de « Citizen Kane ») et Bérénice Béjo, avec le personnage de Peppy Miller est, quant à elle, un mélange de Louise Brooks, Marlène Dietrich, Joan Crawford…et nombreuses autres inoubliables stars du muet.

Le cinéma a souvent parlé de lui-même… ce qui a d’ailleurs souvent produit des chefs d’œuvre. Il y a évidemment « La comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz, « La Nuit américaine de Truffaut », « Sunset Boulevard » de Billy Wilder, enfin « Une étoile est née » de George Cukor et encore « Chantons sous la pluie » de Stanley Donen et Gene Kelly auxquels « The Artist », de par son sujet, fait évidemment penser. Désormais, parmi ces classiques, il faudra citer « The Artist » de Michel Hazanavicius. Ses précèdents films étaient d'ailleurs déjà des hommages au cinéma. On se souvient ainsi des références à "Sueurs froides" ou "La Mort aux trousses" d'Hitchcock dans "OSS 117 : Rio ne répond plus".

Hazanavicius joue ainsi constamment et doublement la mise en abyme : un film muet en noir et blanc qui nous parle du cinéma muet en noir et blanc mais aussi qui est un écho à une autre révolution que connaît actuellement le cinéma, celle du Numérique.

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Le mot jubilatoire semble avoir été inventé pour ce film, constamment réjouissant, vous faisant passer du rire aux larmes, ou parfois vous faisant rire et pleurer en même temps. Le scénario et la réalisation y sont pour beaucoup mais aussi la photographie (formidable travail du chef opérateur Guillaume Schiffman qui, par des nuances de gris, traduit les états d’âme de Georges Valentin), la musique envoûtante (signée Ludovic Bource, qui porte l’émotion à son paroxysme, avec quelques emprunts assumés là aussi, notamment à Bernard Herrmann) et évidemment les acteurs au premier rang desquels Jean Dujardin qui méritait amplement son prix d’interprétation (même si Sean Penn l’aurait également mérité pour « This must be the place »).

Flamboyant puis sombre et poignant, parfois les trois en même temps, il fait passer dans son regard (et par conséquent dans celui du spectateur), une foule d’émotions, de la fierté aux regrets,  de l’orgueil à la tendresse, de la gaieté à la cruelle amertume de la déchéance.  Il faut sans doute beaucoup de sensibilité, de recul, de lucidité et évidemment de travail et de talent pour parvenir à autant de nuances dans un même personnage (sans compter qu’il incarne aussi George Valentin à l’écran, un George Valentin volubile, excessif, démontrant le pathétique et non moins émouvant enthousiasme d’un monde qui se meurt). Il avait déjà prouvé dans « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia qu’il pouvait nous faire pleurer.  Il confirme ici l’impressionnant éclectisme de sa palette de jeu et d'expressions de son visage.

 Une des plus belles et significatives scènes est sans doute celle où il croise Peppy Miller dans un escalier, le jour  du Krach de 1929. Elle monte, lui descend. A l’image de leurs carrières. Lui masque son désarroi. Elle, sa conscience de celui-ci, sans pour autant dissimuler son enthousiasme lié à sa propre réussite. Dujardin y est d’une fierté, d’une mélancolie, et d’une gaieté feinte bouleversantes, comme à bien d’autres moments du film. Et je ne prends guère de risques en lui prédisant un Oscar pour son interprétation, ou en tout cas un Oscar du meilleur film étranger pour Hazanavicius.  Bérénice Béjo ne démérite pas non plus dans ce nouveau rôle de « meilleur espoir féminin » à la personnalité étincelante et généreuse, malgré un bref sursaut de vanité de son personnage. Il ne faudrait pas non plus oublier les comédiens anglo-saxons : John Goodman, Malcolm McDowell et John Cromwell (formidablement touchant dans le rôle du fidèle Clifton).

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Il y aura bien quelques cyniques pour dire que ce mélodrame  est plein de bons sentiments, mais Hazanicius assume justement ce mélodrame. « The Artist » est en effet aussi une très belle histoire d’amour simple et émouvante, entre Peppy et Georges mais aussi entre Georges et son cabot-in Uggy : leur duo donne lieu à des scènes tantôt drôles, tantôt poétiques, tantôt touchantes, et là encore parfois au trois en même temps. Hommage aussi à ce pouvoir magique du cinéma que de susciter des émotions si diverses et parfois contradictoires.

Michel Hazanavicius  évite tous les écueils et signe là un hommage au cinéma, à sa magie étincelante, à son histoire, mais aussi et avant tout aux artistes, à leur orgueil doublé de solitude, parfois destructrice. Des artistes qu’il sublime, mais dont il montre aussi les troublantes fêlures et la noble fragilité.

Ce film m’a éblouie, amusée, émue. Parce qu’il convoque de nombreux souvenirs de cinéma. Parce qu’il est une déclaration d’amour follement belle au cinéma. Parce qu’il ressemble à tant de films du passé et à aucun autre film contemporain. Parce qu’il m’a fait ressentir cette même émotion que ces films des années 20 et 30 auxquels il rend un vibrant hommage. Parce que la réalisation est étonnamment inspirée (dans les deux sens du terme d’ailleurs puisque, en conférence de presse, Michel Hazanavicius a revendiqué son inspiration et même avoir « volé » certains cinéastes). Parce qu’il est burlesque, inventif, malin, poétique, et touchant.  Parce qu’il montre les artistes dans leurs belles et poignantes contradictions et fêlures.

Il ne se rapproche d’aucun autre film primé jusqu’à présent à Cannes…et en sélectionnant cet hymne au cinéma en compétition puis en le  primant,  le Festival de  Cannes a prouvé qu’il était avant tout le festival qui aime le cinéma, tous les cinémas, loin de la caricature d’une compétition de films d’auteurs représentant toujours le même petit cercle d’habitués dans laquelle on tend parfois à l’enfermer.

 « The Artist » fait partie de ces films qui ont fait de cette édition cannoise 2011 une des meilleures de celles auxquelles j’ai assisté, pour ne pas dire la meilleure…avec des films  aussi différents et marquants que  « This must be the place » de Paolo Sorrentino, « Melancholia » de Lars von Trier, « La piel que habito » de Pedro Almodovar.

 Un film à ne manquer sous aucun prétexte si, comme moi, vous aimez passionnément et même à la folie, le cinéma. Rarement un film aura aussi bien su en concentrer la beauté simple et magique, poignante et foudroyante. Oui, foudroyante comme la découverte  de ce plaisir immense et intense que connaissent les amoureux du cinéma lorsqu’ils voient un film pour la première fois, et découvrent son pouvoir d’une magie ineffable, omniprésente ici.

Un dernier petit conseil : ne regardez pas la bande-annonce (dont je n’ai pas peur de dire qu’elle m’a émue, comme le film), pour conserver le plaisir de la découverte.

En bonus :

- Ma critique de « La Comtesse aux pieds nus » de Mankiewicz

-Ma critique de « OSS 117 : Rio ne répond plus » de Michel Hazanavicius

-Ma critique d’ « Un balcon sur la mer » de Nicole Garcia

-Ma critique des « Feux de la rampe » de Charlie Chaplin

 

10:21 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (1) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | | Pin it! | |