Ouverture du 37ème Festival du Cinéma Américain de Deauville avec Francis Ford Coppola et « La couleur des sentiments » (03/09/2011)

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C’est sous un soleil radieux, presque irréel et/ou cinématographique, que s’est ouverte cette 37ème édition du Festival du Cinéma Américain de Deauville qui a débuté par un sobre hommage au 11 septembre, dix ans après, à 9 jours près, avec deux lettres qui s’effondrent dans le silence rappelant la chute terrible et fracassante des tours jumelles. Sans doute chacun se souvient-il de cet instant où il a vu les deux tours tomber. Pour moi, c’était au retour du Festival du Cinéma Américain, encore plongée dans la douce euphorie du festival, regardant incrédule ces images plus improbables que celles de tous les films auxquels je venais d’assister pendant dix jours mais cruellement réelles, la réalité ayant décidément toujours et parfois effroyablement plus d’imagination que la fiction, même celle des plus inventifs des blockbusters.

Place ensuite à la présentation des deux jurys (dont les membres étaient exceptionnellement déjà tous présents pour l'ouverture) et aux discours habituels : du Maire de Deauville, du dynamique ambassadeur des Etats-Unis et de Lionel Chouchan pour annoncer la venue de l’invité d’honneur de cette édition Francis Ford Coppola (et alors que l’arrivée impromptue de Bill Murray, en simple festivalier, a fait l’évènement ). Je ressens un frémissement d’émotion et de plaisir d’être là à nouveau, avec le même enthousiasme qu’il y a une dizaine d’années, la première fois que je découvrais cette somptueuse salle du CID et l’atmosphère électrique, électrisante même, d’un festival de cinéma. La salle se lève après quelques extraits des films du grand cinéaste, des images d’une force et d’une flamboyance fascinantes. Francis Ford Coppola reste sur scène un trop court instant pour, en Français, déclarer ouverte cette édition 2011 dont j’espère qu’elle sera aussi radieuse que cette première journée.

Ensuite, c'est la projection duu film d’ouverture : « La couleur des sentiments » (« The Help ») de Tate Taylor, une évocation de la vie des domestiques et serviteurs afro-américains chez une riche famille dans le Mississippi d'avant la lutte pour les droits civils. Le deuxième long-métrage de Tate Taylor après « Pretty Ugly People ».  « The Help » est adapté du best seller de Kathryn Stockett. Un film particulièrement classique dans la forme dont le jeu (très théâtral au départ) m’a un peu dérangée…et puis magie deauvillaise et festivalière sans cesse renouvelée, je me suis laissée porter par l’émotion du film laissant au placard (ou à d’autres qui en usent et abusent) mon regard critique pour  profiter simplement de cette histoire pétrie de bons sentiments et d’un message simple et non moins efficace, classique, dont les hommes sont quasiment absents ou en tout cas très velléitaires pour laisser la place à de beaux personnages féminins. Et puis comment ne pas abandonner toute objectivité devant un film qui glorifie ainsi le pouvoir salvateur et de conviction des mots…

 Je vous laisse avec les images de cette ouverture pour partir pour la master class de Francis Ford Coppola (à 12H45, au CID) que je ne manquerai pas de vous raconter en détails ici… Et vous pouvez toujours me suivre en direct sur http://twitter.com/moodfdeauville et http://facebook.com/inthemoodfordeauville .

Et un grand merci à l'équipe Moët et Chandon pour son très sympathique accueil...

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09:40 Écrit par Sandra Mézière | Lien permanent | Commentaires (0) | |  del.icio.us | | Digg! Digg |  Facebook | |  Imprimer | | Pin it! | |