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  • Merci Télématin !

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    Un très beau coup de projecteur sur mes blogs Inthemoodforcannes.com et Inthemoodforcinema.com ce matin dans Télématin, ce qui me fait d'autant plus plaisir que je regarde très souvent cette émission et l'apprécie. Il y aura une suite...mais je ne vous en dis pas plus pour le moment.

    En attendant, retrouvez le replay en cliquant ici.

    Bienvenue à ceux qui découvrent mes blogs à cette occasion. Pour tout ce qui concerne le Festival de Cannes, rendez-vous sur mon blog http://inthemoodforcannes.com.

    Vous pouvez me suivre également sur twitter @Sandra_Meziere et @moodforcannes, sur Instagram (@sandra_meziere) et sur les pages Facebook d'Inthemoodforcannes.com (http://facebook.com/inthemoodforcannes ) et  Inthemoodforcinema.com (http://facebook.com/inthemoodforcinema ).

    Vous pouvez également plonger dans l'atmosphère du festival avec mon premier roman "L'amor dans l'âme" (dont l'intrigue se déroule dans le cadre du Festival de Cannes 2014) et mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma "Les illusions parallèles" (avec deux nouvelles au cœur du Festival de Cannes), publiés en 2016 par les Editions du 38.

  • Un nouvel entretien sur un blog littéraire

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    Nouvel entretien sur un blog littéraire, le blog Des plumes et des livres, à retrouver en cliquant ici.
     
  • Partenariat - Mes critiques du mois sur le site internet de Canal +: "Dans les forêts de Sibérie" Sur Canal + cinéma ce soir

    cinéma, Canal +, film, In the mood for cinema, critique, Safy Nebbou, Raphaël Personnaz, Dans les forêts de Sibérie

    Chaque mois désormais, vous pourrez retrouver une de mes critiques sur le site officiel de Canal +, celle du film du mois diffusé sur la chaîne que je vous recommande. Pour avril, nous commençons ainsi avec "Dans les forêts de Sibérie" de Safy Nebbou. Et ne manquez pas la première diffusion du film ce soir sur Canal + cinéma, à 20H50. Cliquez ici pour lire ma critique sur le site de Canal +.

  • La sélection officielle du 70ème Festival de Cannes commentée

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    Hier matin avait lieu la conférence de presse du Festival de Cannes 2017 lors de laquelle a été annoncée la sélection officielle, comme chaque année un évènement très attendu des cinéphiles et festivaliers, a fortiori cette année puisque le festival célèbrera ses 70 ans. J’ai du mal à croire qu’il s’agira déjà de mon 17ème Festival de Cannes depuis ma première participation grâce au prix de la jeunesse en 2001.  Je me souviens encore de mon émotion  indicible lorsque j’étais entrée dans le Grand Théâtre Lumière la première fois. Depuis, à Cannes, tant d’autres émotions, tant de souvenirs inénarrables, tant d'incroyables découvertes cinématographiques. Je me souviens encore des mémorables festivités du 60ème et du 65ème…

    ces années-là

    Vous pourrez ainsi me suivre en direct du festival sur mes blogs Inthemoodforcinema.com et Inthemoodforfilmfestivals.com et bien sûr sur mon blog consacré au festival Inthemoodforcannes.com sur lequel vous pourrez d’ores et déjà trouver de nombreuses informations sur le festival. Vous pourrez aussi me suivre en direct du festival sur mes réseaux sociaux : twitter (@Sandra_Meziere /@moodforcannes), instagram (@sandra_meziere), et sur la page Facebook Inthemoodforcannes.com (http://facebook.com/inthemoodforcannes.com). Vous pouvez aussi d’ores et déjà plonger dans l’atmosphère du festival avec mon premier roman « L’amor dans l’âme » publié aux Editions du 38 et dont l’intrigue se déroule dans le cadre du Festival de Cannes et mon recueil de 16 nouvelles sur les festivals de cinéma « Les illusions parallèles » qui comprend aussi deux nouvelles sur Cannes, publié par le même éditeur. Ici, quelques critiques qui, peut-être, sauront vous convaincre de découvrir ces livres qui sont aussi et avant tout des déclarations d'amour au cinéma, aux festivals et évidemment au Festival de Cannes. Puisque de livres il est question, sachez également que pour sa 70ème édition, le festival publie "Ces années-là", l'histoire du festival racontée par des critiques de cinéma du monde entier. Un livre écrit sous la direction de Thierry Frémaux avec une préface de Pierre Lescure. A paraître le 10 mai 2017 aux Editions Stock.

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    Couverture et quatrième de couverture Les illusions parallèles (2)

    Quatrième de couverture et couverture L'amor dans l'âme

    Comme chaque année, devant un parterre de journalistes impatients et de toutes nationalités, c’est au délégué général du festival Thierry Frémaux et au président Pierre Lescure qu’est revenue la tâche de révéler la sélection officielle, depuis l'UGC Normandie,  sur les Champs-Élysées.

    Pierre Lescure a d’abord rappelé que ce festival serait comme toujours « un moment suspendu », cette édition ayant en effet lieu entre l’élection présidentielle et les législatives. « Ce sera un moment politique », a-t-il ajouté. « Cette 70ème édition va se trouver dans un contexte historique français et international intéressant ». Il a également souhaité une édition « stable, festive » tandis que Thierry Frémaux a prôné un festival 2017 « joyeux, collectif, humain ».  A propos de politique, rôle et résonance qu’on attribue toujours au festival (et ce fut d’ailleurs à nouveau le cas avec la palme d’or 2016), Thierry Frémaux a tenu à préciser : « On dit souvent que le festival est politique. Ce n'est pas nous qui sommes politiques mais les auteurs qui le sont ».  Le « Festival de Cannes reste dédié à l'art et au 7ème art.  Mais c'est aussi une  promesse du vivre ensemble » a également ajouté Thierry Frémaux.

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    Ce dernier a également évoqué le cornélien puzzle qu’a représenté la constitution de cette sélection officielle 2017. «  Quand on construit une compétition avec une part non négligeable de gens habitués, quand ils sont moins nombreux, vous ne trouvez pas de quoi faire une compétition du niveau de celle de Cannes. » «Cette année, la compétition s'est dessinée tardivement » a-t-il également précisé ajoutant que « sont beaucoup évoqués dans les films l'exaltation et le manque du vivre ensemble ». « Ce festival, on avait l'intention qu'il soit sinon une parenthèse, au moins une respiration » a également insisté Pierre Lescure. Indéniablement, même s’il est chaque année une fenêtre ouverte sur le monde, même s’il se fait l’écho de ses drames, de ses blessures, de ses colères, parallèlement, le festival est aussi une parenthèse dans sa course effrénée.

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    Nous savions déjà que cette édition se déroulerait du 17 au 28 Mai 2017, que le cinéaste espagnol Pedro Almodovar en serait le président du jury (lui qui n’a jamais eu la palme d’or et l’aurait méritée tant de fois), que la tourbillonnante affiche mettait en scène la somptueuse et lumineuse actrice Claudia Cardinale, que Monica Bellucci sera la maîtresse des cérémonies du Festival, que  Sandrine Kiberlain présiderait le jury de la Caméra d'or et Cristian Mungiu celui de la compétition des courts métrages et de la Cinéfondation (toujours présidée par Gilles Jacob qui l'a fondée, l'occasion de vous recommander son excellent livre "Un homme cruel"). Quant à la sélection de la Quinzaine des réalisateurs, elle sera annoncée le 20 avril et celle de la Semaine de la critique le 24 avril.

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    Le festival a reçu (et visionné) cette année 1930 longs-métrages parmi lesquels ont été sélectionnés 49 longs métrages provenant  de 29 pays différents et 9 premiers films en sélection officielle. 12 réalisatrices figurent également dans la sélection, a précisé Thierry Frémaux, devançant les habituelles remarques à ce sujet.

    Concernant les évènements liés à cet anniversaire, nous en saurons plus dans les jours à venir. Thierry Frémaux a d’ores et déjà annoncé que Cannes classics offrirait une programmation dédiée à des films et documentaires en lien avec l’histoire du festival…et vous savez à quel point j’aime cette section du festival. Cette année, je la couvrirai tout particulièrement. « Une grande partie des films sélectionnés pour Cannes Classics font partie de l'histoire du festival, à commencer par La bataille du rail », a également annoncé le délégué général du festival.

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    18 films seront en lice pour la palme d’or et pour succéder à « Moi Daniel Blake » de Ken Loach, des films réalisés par : Michael Haneke, François Ozon, Michel Hazanavicius, Jacques Doillon, Sofia Coppola, Fatih Akin, Noah Baumbach, Bong Joon-Ho, Robin Campillo, Todd  Haynes, Hong Sangsoo, Naomi Kawase, Yorgos Lanthimos, Sergei Loznitsa, Kornel Mundruczo,Lynne Ramsay, Benny Safdie et Josh Safdie, Andrey Zvyangintsev.

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    Thierry Frémaux a d’abord annoncé que pour la première fois le festival programmerait un  film en réalité virtuelle de quelques minutes, « Chair et sable », réalisé par Alejandro Gonzalez Inarritu. Cette technique emmènera le spectateur  "vers des espaces imaginaires et des mondes différents" promet Thierry Frémaux. « À partir de faits bien réels, les lignes qui semblent habituellement séparer le sujet observé de son observateur se trouvent ici brouillées quand chacun est invité à se déplacer à l’intérieur d’un vaste espace, en suivant des réfugiés et en en vivant intensément une partie de leur périple. « CARNE Y ARENA » utilise ainsi de façon totalement inédite la technologie virtuelle la plus sophistiquée pour créer un espace infini de narrations multiples peuplé de personnages réels. Installation expérimentale et visuelle, « CARNE Y ARENA » est une expérience à vivre en solo pendant 6 minutes 30. Elle est proposée par Alejandro G. Iñárritu et son équipe de fidèles collaborateurs parmi lesquels son directeur de la photographie déjà récompensé de trois Oscars Emmanuel Lubezki, la productrice Mary Parent ou l’équipe de ILMxLAB. » Après « The Revenant », nous attendons avec impatience cette nouvelle réalisation qui promet d’être singulière.

     Au programme également cette année, des séries  avec d’abord « Top of the Lake » de Jane Campion, l’occasion de retrouver à Cannes la seule femme ayant obtenu la palme d’or (en 1993 pour "La leçon de piano"), mais aussi deux épisodes de la troisième saison tant attendue de « Twin Peaks » de David Lynch. «C'est parce que ces deux séries sont signées Lynch et Campion que nous montrons leurs films, c'est une façon de donner des nouvelles de quelques cinéastes qui nous sont chers», a ainsi déclaré Thierry Frémaux.

    Thierry Frémaux a également annoncé des « séances plus spéciales », car liées au 70ème anniversaire parmi lesquelles un hommage à Wajda (avec notamment la présence de Lech Walesa), la présentation d’un film posthume d’Abbas Kiarostami. Kristen Stewart, quant à elle, montrera un court-métrage qu'elle a réalisé, intitulé « Come Swim ». Ces séances sont annoncées comme des événements du 70ème anniversaire ainsi que les séries précédemment évoquées.

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    C’est le nouveau film d’Arnaud Desplechin, « Les Fantômes d’Ismaël », avec Charlotte Gainsbourg et Marion Cotillard, qui ouvrira ce 70ème festival, hors compétition, après le réjouissant « Café Society » de Woody Allen l’an passé. Synopsis : Ismaël Vuillard fabrique des films. Celui qu’il invente en ce moment est le portrait d’Ivan, un diplomate atypique inspiré de son frère. Avec Bloom, son maître et beau-père, Ismaël pleure encore la mort de Carlotta, disparue il y a vingt ans. Aux côtés de Sylvia, Ismaël s’est inventé une nouvelle vie, lumineuse; mais un jour, Carlotta, déclarée officiellement morte, revient. Sylvia s’enfuit ; Ismaël rejette Carlotta. Sa raison semble vaciller et il quitte le tournage pour retrouver sa maison familiale à Roubaix. Là, il s’enferme, assailli par ses fantômes. Jusqu’à ce que la vie s’impose à lui…

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    Avec « Happy end », un titre quelque peu ironique quand on connaît le cinéma du réalisateur autrichien, Michael Haneke pourrait obtenir une troisième palme d’or après celles obtenues pour « Le ruban blanc » en 2009 et « Amour » en 2012 et  pour ce qui est annoncé comme un drame sur les migrants de Calais dans lequel jouent notamment Jean-Louis Trintignant, Mathieu Kassovitz et Isabelle Huppert, plus précisément le portrait d’une famille bourgeoise française installée à Calais, non loin d’un camp de migrants.

    De retour également sur la Croisette, le Russe Andrey Zvyagintsev avec « Loveless » mais aussi le Grec Yorgos Lanthimos qui nous avait tant décontenancé et enthousiasmé en 2015 avec "The Lobster ". Son film s’intitule cette fois « Mise à mort du cerf sacré »  et mettra à nouveau en scène Colin Farrell.

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    Parmi les autres films attendus, celui de Sofia Coppola, « Les Proies » (The Beguiled), une adaptation du roman de Thomas Cullinan, avec Colin Farrell, Nicole Kidman, Elle Fanning et Kirsten Dunst.

    Le cinéma américain sera représenté par Sofia Coppola mais aussi par Noah Baumbach (« The Meyerowitz Stories » acquis par Netflix), Todd Haynes pour « Wonderstruck » et les frères Safdie pour « Good Time » avec Robert Pattinson une « histoire de braquage » a annoncé Thierry Frémaux.

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    Côté films français, la sélection est particulièrement prestigieuse et alléchante avec le retour à Cannes de François Ozon avec « L’Amant double » que j'attends tout particulièrement (après « Frantz » LE film de l’année 2016 dont vous pouvez retrouver ma critique, ici), en compétition pour la troisième fois à Cannes (après « Swimming Pool » et « Jeune et jolie »), avec un thriller « hitchcockien », " entre  De Palma et Cronenberg ", selon les termes de Thierry Frémaux,  un film interprété par Marine Vacth, Jérémie Rénier et Jacqueline Bisset. Le film raconte l’histoire de Chloé, une jeune femme fragile et dépressive, qui entreprend une psychothérapie et tombe amoureuse de son psy. Quelques mois plus tard, ils s’installent ensemble mais elle découvre que son amant lui a caché une partie de son identité.

    Michel Hazanavicius sera également de retour avec « Le Redoutable » (dans lequel Louis Garrel interprète le rôle de Jean-Luc Godard) après « The Search » en 2014 et « The Artist » en 2009 (prix d’interprétation masculine pour Dujardin). Robin Campillo sera également en lice avec « 120 Battements par minute ». Robin Campillo est scénariste et monteur notamment de la palme d’or réalisée par Laurent Cantet, « Entre les murs ». Il met ici en scène Adèle Haenel dans ce qui est annoncé comme une chronique du combat d’Act Up dans la France des années 90 au pic de l’épidémie du sida.

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     Enfin, Jacques Doillon sera de retour à Cannes avec le très attendu « Rodin », un biopic sur le sculpteur interprété par Vincent Lindon, prix d’interprétation du Festival de Cannes 2015 pour " La loi du marché" de Stéphane Brizé.

    Côté cinéma asiatique nous retrouverons la cinéaste japonaise Naomi Kawase et les Coréens Hong Sang-soo et Bong Joon-ho.

    Fouleront notamment le tapis rouge :  Nicole Kidman (incontournable avec 4 films cette année dont « Les Proies » de Sofia Coppola,  « How to Talk to Girls at Parties » de John Cameron Mitchell et la deuxième saison de la série de Jane Campion « Top of the Lake »),  Robert Pattinson, Vincent Lindon, Isabelle Huppert, Jean-Louis Trintignant, Louis Garrel, Adèle Haenel, Joaquin Phoenix, Colin Farrell, Julianne Moore, Kirsten Dunst, Elle Fanning…

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    Ce 70ème anniversaire nous promet aussi une belle sélection de documentaires qu’il me tarde également de découvrir. Hors compétition, Agnès Varda et le plasticien JR présenteront  ainsi « Visages, villages ». Raymond Depardon montrera en séance spéciale son documentaire « Douze Jours » sur l’internement d’office, Claude Lanzmann présentera « Napalm », un film sur la Corée du Nord et enfin Al Gore proposera son nouveau film sur le climat intitulé «  An Inconvenient Sequel. »

    Dans la section «Un Certain regard» seront programmés : Cecilia Atan et Valeria Pivato,  Kantemir Balagov, Kaouther Ben Hania, Laurent Cantet, Sergio Castellitto, Michel Franco, Valeska Grisebach, Stephan Komandarev, Gyorgy Krystof, Kiyoshi Kurosawa, Karim MoussaouiMohammad Rasoulof, Léonor Serraille, Taylor Sheridan, Annarita Zambrano.

    Le nouveau film réalisé par Mathieu Amalric sera projeté en ouverture. Il s'intitule «  Barbara », un film sur un metteur en scène qui veut faire un film sur la chanteuse Barbara.

    Le film projeté le dernier dimanche soir du festival sera, comme l’an passé, la palme d’or.

    Comme chaque année, s’ajouteront  prochainement quelques films en sélection officielle. Le jury sera également annoncé dans les jours à venir. Thierry Frémaux a annoncé ce matin la présence de Jessica Chastain dans le jury.

    Au regard de l’actualité (l’élection présidentielle aura lieu quelques jours avant l’ouverture et le nouveau gouvernement sera tout juste nommé), et de l’anniversaire que célébrera Cannes, cette édition sera forcément et comme toujours singulière. Et comme toujours également, j’ai hâte de vibrer pour les films qui seront projetés et de vous faire partager mon enthousiasme "in the mood for Cannes" !

    Pour d'autres informations: consultez l'excellent site officiel du Festival de Cannes.

    Retrouvez mon compte rendu du Festival de Cannes 2016, ici.

    Retrouvez toutes mes bonnes adresses à Cannes pour préparer au mieux votre séjour, ici.

     La sélection officielle du 70ème Festival de Cannes

    Compétition officielle

    competition

    Un Certain Regard

    Un Certain Regard

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    Les courts métrages

    court métrage

    La Cinéfondationcinéfondation 2017

     

     

  • La conférence de presse du Festival de Cannes 2017 en direct ici ce jeudi 13 avril à 11H


    Conférence de Presse - Festival de Cannes 2017... par CannesFestTV  

     

    En attendant de suivre le 70ème Festival de Cannes en direct sur mes blogs Inthemoodforcannes.com, Inthemoodforcinema.com et Inthemoodforfilmfestivals.com mais aussi sur mes réseaux sociaux (twitter : @Sandra_Meziere et @moodforcannes, Instagram : @sandra_meziere et Facebook : http://facebook.com/inthemoodforcannes ), suivez la conférence de presse officielle avec l'annonce de la sélection sur le Dailymotion  Festival de Cannes (ci-dessus), YouTube, et les comptes officiels du festival Facebook et twitter.  A 11h ce jeudi ! Les annonces promettent d'être enthousiasmantes pour cette édition anniversaire ! A ne pas manquer.

     


    Bande Annonce TV Festival de Cannes 2017 par CannesFestTV

  • Mon avis sur le concert du Groupe Archimède au Théâtre de Laval et sur le nouvel album "Méhari"

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    Il est rare que je vous parle ici de musique mais, après tout, évoquer le groupe Archimède, c’est aussi parler de cinéma car leurs chansons, toujours incroyablement bien écrites, avec des phrases ciselées, des mots d’une redoutable précision, sont des histoires qui nous embarquent dans leur univers, comme des courts-métrages qui nous emmènent en voyage, a fortiori avec cet album intitulé Méhari. Ce Tour en Méhari, une tournée qui célèbre leur quatrième album (déjà !) débutait ce samedi soir à Laval, la ville dont Frédéric et Nicolas Boisnard sont originaires (comme l’auteur de ces lignes) et à laquelle ils sont toujours restés fidèles, commençant toujours leurs tournées dans cette ville, comme samedi, au Théâtre de Laval.

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    Ce samedi soir, sous un soleil étincelant et presque irréel, aux abords du théâtre, régnait déjà un air de fête, une atmosphère à l’unisson de cet album annoncé par le groupe comme « solaire, vintage, plus fun et plus débraillé que jamais », « joyeux, primesautier et sans artifices ». La pochette de l’album, sorti ce 7 avril 2017, donnait déjà le ton : vrombissante, bondissante, ludique, cinématographique, cartoonesque et réjouissante. Déjà une magnifique invitation à l’évasion.

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    Sur scène, avec les frères Boisnard, trois musiciens et une Méhari rutilante (grâce à la restauration méthodique de l’oncle des frères Boisnard) avec pour plaque d’immatriculation la date de sortie de l’album et, au-dessus, un écran diffusant des images tantôt décalées, tantôt attendrissantes ou parfois même plus revendicatives (comme celles, parfois révoltantes ou poignantes, sur la chanson intitulée Toujours plus con).

    Lors de ce concert, Archimède a eu la bonne idée d’alterner nouveaux et anciens titres et l’extrême délicatesse de proposer un voyage enjoué, interprétant tous les titres de ce nouvel album à l’exception de celui consacré aux attentats du 13 novembre, le sublime et émouvant Vivre est un poème que je vous recommande vivement d’écouter. S’ils sont parfois mordants, (im)pertinents plus qu’insolents, leur impertinence résonne comme une forme de pudeur et c’est finalement de la bienveillance qui ressort de ces chansons, ou en tout cas une douce et lucide incitation et invitation au bonheur.

    Dans Méhari, j’ai retrouvé leurs sonorités pop et enjouées aux influences anglo-saxonnes qui caractérisaient déjà leurs précédents albums, une musique d’une nostalgie joyeuse, des chansons gaiement mélancoliques, intelligemment paradoxales. Et surtout une musique composée et interprétée par Frédéric Boisnard (et composée avec son frère aussi pour quelques titres, le chanteur, Nicolas) et des musiciens tout aussi talentueux  que leur interprétation en live a réellement sublimée.

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    Photo ci-dessous prise lors d'un précédent concert au Théâtre de Laval. ©Inthemoodforcinema.com

    Derrière les mélodies allègres, les textes de Nicolas Boisnard mettent en effet souvent l’accent sur les travers de notre société comme la pensée uniformisée dans l’excellent On singe le monkey (« La bêtise humaine est pandémique, On a perdu tout sens critique, On ne pense qu’à la chaîne, Clichés poncifs, rengaines… »), les utopies perdues dans l’enthousiasmant Rue de la joie (« On a rêvé du grand soir, Et les lendemains ont déchanté, Tout ce qu’on a voulu croire ne s’est jamais réalisé »), la destruction égoïste et aveugle d’un monde laissé comme triste héritage aux générations futures dans le percutant Toujours plus con (« Pardon pour les plages qu’on bétonne, Pardon pour les baleines qu’on harponne, Fallait bien des cosmétiques pour nos blondes »).

    Derrière ce triste constat chanté avec une allégresse judicieusement décalée, Archimède prône la joie, la fraternité, l’amour, une bienveillance derrière l’impertinence. Et cela fait un bien fou.

    On retrouve les mêmes influences que dans leurs précédents albums : Dutronc, Renaud, Oasis, Bashung, les Beatles auxquels me fait aussi penser cette pochette de Méhari. Des références qu’ils ont su dépasser et intégrer pour créer leur style bien à eux encore étoffé, sublimé, plus engagé aussi sous le beau masque de la légèreté. Avec leur singulière élégance, ironiques mais jamais cyniques, légers -seulement en apparence- mais jamais désinvoltes (ou alors royalement comme dans Rue de la joie), impertinents mais jamais arrogants, délicats sans être mièvres, ils nous embarquent une nouvelle fois dans leur univers, universel et particulier.  Ils ne cherchent pas à être à la mode et c’est ce qui les rend précurseurs et indémodables.

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    J’avais découvert le groupe Archimède tout à fait par hasard, il y a quelques années, lors d’un mini-concert qu’ils donnaient chez un disquaire (lavallois, donc). Entre-temps, j’ai écouté et aimé leurs trois albums (un album éponyme, Trafalgar et Arcadie), les ai entendus dans les jardins du Palais Royal, à Paris pour la fête de la musique, devant un public électrisé par leur énergie communicative (comme ce fut d'ailleurs également le cas à Laval samedi dernier), et j’ai suivi leur fulgurant parcours. Archimède a ainsi été nommé deux fois aux Victoires de la musique: en 2010  (comme album révélation de l’année, l’occasion notamment de découvrir le remarquable L’été revient (je vous mets au défi de l'écouter sans qu'il vous reste agréablement dans la tête) ou le très beau  Au diable Vauvert) puis en 2012 pour leur album Trafalgar comme « Album rock de l’année ». Je suis certaine que la troisième fois sera la bonne… Ils le mériteraient en tout cas pour ce nouvel album qui est une indéniable réussite.

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    Vous les avez  peut-être ainsi découverts à ces occasions ou lors d’un de leurs nombreux passages télévisés où, d’ailleurs, ils ont souvent fait l’unanimité comme dans Taratata, notamment l’occasion pour eux de chanter avec Bénabar une remarquable version de Mathilde de Jacques Brel, Bénabar pour qui ils ont  composé et dont ils ont fait la première partie de la tournée ou même aux concerts de Thiéfaine dont ils ont fait la première partie à Bercy et dans une dizaine de Zénith et évidemment en première partie de Johnny Hallyday pour qui ils ont composé une très belle chanson co-écrite avec Miossec A l’Abri du monde.

    En plus des nouveaux titres dont la découverte fut un réel plaisir, quelle joie, lors de ce concert lavallois, de réentendre Je prends,  Les premiers lundis de septembre,  Au marché des Amandiers, ça fly away...!  Des mélodies et des textes qui vous trottent rapidement dans la tête, vous mettent de bonne humeur (vertu de plus en plus en plus rare et ô combien précieuse) et vous donnent envie de les écouter et réécouter sans modération.

    Des premiers albums, je vous recommande tout particulièrement Je prends,  Le bonheur, L’été revient, Les premiers lundis de septembre, A mes dépens,  Au diable vauvert,  Nos vies d’avant, Au marché des Amandiers, Les indociles…et la chanson du groupe que je préfère, beaucoup plus mélancolique que leurs chansons plus connues (et qui prouve aussi la diversité de leur talent, et la qualité admirable de l’écriture) Le grand jour qui me bouleverse et qui, tous chanteurs et groupes confondus, est une de mes chansons préférées.

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    Ce nouvel album contient plusieurs titres qui pour moi sont des tubes (c’est tout le mal que je leur souhaite), évidemment celui qui passe en radio actuellement Je t’aime low cost, ode à l’amour « qui ne s’achète pas », Hendaye, ou encore celui que je préfère Rue de la joie. Assurément aussi, après Fils de, chanson hommage pudique et décalée à leur père, ce dernier ne sera  «plus tout à fait un inconnu », le public ayant pris un malin plaisir à scander le nom de « Gérard Boisnard ».

    Inutile de vous dire que ce même public a passé plus de temps debout qu’assis, que la bonne ambiance était au rendez-vous, et que ce concert était formidable. Sans doute direz-vous que nos origines communes m’ôtent un peu d’objectivité mais je vous le garantis, ils sont aussi sympathiques que talentueux.

    Le concert s’est achevé avec Le bonheur. La délicatesse, l’allégresse et le souci de transmettre le bonheur d’être jusqu’au bout.  « La bonté pour seule arme » pour répandre la « joie comme un soleil » comme dans Vivre est un poème, nous communiquant leur fraternité joyeuse comme une réponse à l’égoïsme et au désenchantement du monde.

    Je suis ressortie du Théâtre de Laval, alors que le soleil avait décliné, mais le cœur en joie, me croyant « un soir d’été » à Hendaye avec en tête cette chanson que, à coup sûr, vous fredonnerez à votre tour lorsque vous l’aurez entendue, Rue de la joie, dans laquelle « on rira comme des rois désinvoltes ». Et à me dire que la vie « est un poème » qu’il nous appartient d’écrire, de rêver, de sublimer pour en devenir les rois désinvoltes. Ce que sont indéniablement les frères Boisnard. Et ce qu'ils nous ont donné l'illusion d'être le temps de ce concert.

    Alors n’attendez plus, embarquez dans cette Méhari et prenez la route du soleil et des vacances pour oublier le quotidien, l’espace de quelques chansons parce que, certes, « la vie dure le temps d’une étincelle » (La vie est un poème) mais elle vaut la peine d’être savourée intensément, fraternellement ou amoureusement. Chaque instant. Chaque note de musique.

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    Pour tout savoir sur Archimède et suivre leur tour  en Méhari :

    -l’excellente page Fan Archimède dirigée par le passionné et très sympathique Tristan

    -la page Facebook officielle du groupe Archimède

    -le compte twitter officiel du groupe Archimède @archimedemusic

    -le compte Instagram officiel du groupe Archimède @archimedemusic

    -Quelques dates de la tournée:

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    Et pour terminer un petit clin d’œil en photos à la très affable équipe de Cultura qui a organisé la vente de l'album avant et après le concert, et la dédicace du groupe, et par laquelle j’avais été remarquablement accueillie lors de ma propre dédicace dans leur magasin de Laval St Berthevin.

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    © B.Renault

     

    Retrouvez également cet article sur mon nouveau blog, le 8ème blog "in the mood", cette fois consacré à la ville de Laval: http://inthemoodforlaval.hautetfort.com.